Après un week-end de formation au cours duquel je me suis confrontée à la pratique d’une nouvelle discipline, quelques réflexions surgissent sur le duo formé entre l’enseignant et l’enseigné, et je vous les livre tout simplement.

Apprendre est bien évidemment un plaisir mais aussi une perpétuelle remise en question. Il s’agit de sortir de sa zone de confort, tant physique que psychique. Le corps est habitué à des routines, des gestuelles, assorties d’un vocabulaire qui les génèrent ; dès que l’on quitte ce champs, il apparait que nous devons repenser notre placement, notre geste en créant de nouvelles connections. Et il nous faut alors accepter qu’elles ne s’établissent pas instantanément, mais que nous devons les conceptualiser, les rechercher, et les laisser frémir avant qu’elles ne se manifestent vraiment.

Ce travail de maturation nous incombe, dans la patience et l’écoute de soi. Mais il ne peut s’accomplir pleinement que si nous sommes enseignés par un enseignant sachant expliquer, montrer, corriger et accompagner avec bienveillance notre cheminement. Car comme toujours dans nos disciplines, il ne s’agit pas de performer, mais d’intégrer, faire sien dans la justesse et l’évolution continue.


Ceci permet de comprendre le rôle qui incombe à chacun : l'enseignant ouvre une porte, et c'est à l'enseigné de la franchir.